De nombreux grands groupes se sont lancés dans le soutien financier et stratégique des petites entreprises, il s’agit des fonds de Corporate Venture Capital ou CVC.

On trouve ainsi pêle-mêle Sodexo Ventures, Construction Venture, ALIAD (Air Liquide), Airbus Ventures Capital, MM Innov’ (Malakoff Médéric Humanis), Edenred Capital Partners, SNCF Digital Ventures, MAIF Avenir, Orange Digital Ventures, Safran Corporate Ventures, Michelin Ventures, ADP Invest, SEB Alliance, Convivialité Ventures (Pernod Ricard), Engie New Ventures, Via ID (groupe Norauto), Alliance Ventures, Danone Manifesto Ventures, Axa Venture Partners, Mérieux Développement, LVMH Luxury Venture, Bouygues Développement, Alliance Ventures (Renault-Nissan-Mitsubishi)…

Quel focus d’investissement ?

Les corporate investissent généralement dans des startups proches de leur cœur de métier. C’est le cas de Safran Corporate Venture, Bouygues Développement mais également des fonds de grands groupes pharmaceutiques et de la chimie.

Mais ils peuvent aussi s’éloigner de leur cœur de métier et avoir un focus d’investissement spécifique (à l’instar d’un fonds VC). On retrouve dans cette catégorie notamment les fonds émanant des mutuelles d’assurances (souvent des projets impact) ou celui d’Orange par exemple.

Quelles stratégies d’investissement ?

La plus grande partie des fonds corporate fonctionnent comme des fonds VC classiques. Ils sont d’ailleurs souvent présents aux côtés d’autres investisseurs (fonds venture, business angels, Bpifrance…). Ils n’ont pas forcément de velléité à être le futur acheteur de la startup.

D’autres en revanche ont trouvé dans le financement des startups un moyen de déporter une partie de leur R&D et accèdent ainsi à de l’innovation avec pour objectif d’intégrer à terme la startup dans le groupe.

 

QUE FAUT-IL RETENIR ?

Le choix de faire entrer un fonds corporate n’est jamais neutre pour l’entreprise et notamment lorsque son scope d’investissement correspond à son cœur de métier. Il faut donc avant de faire ce choix très particulier se renseigner sur ce qu’il est advenu des startups dans lesquelles les corporate ont investi et se poser les questions suivantes :

–       Par cette action, est-ce que je me « coupe » de certains acteurs du marché. Si BASF est actionnaire de ma startup, pourrais-je travailler avec Bayer ou Boehringer Ingelheim ?
–       Vais-je garder mon indépendance ?
–       Lors de la revente de mon entreprise, le corporate sera-t-il le seul acheteur potentiel et donc vais-je réussir à valoriser mon entreprise à sa juste valeur ?

 

Vous levez des fonds ?

Depuis plus de 15 ans, Multeam se consacre exclusivement à la levée de fonds.
La société a ainsi réalisé avec succès plus de 100 levées de fonds.